2024
1. Prologue (1 - 1v) 3’21’’
2. Sol (i) 5’05’’
3. un peu de bruit en les mots 8’19’’
4. du noir au rouge 5’53’’
5. lostsol 5’57’’
6. L'heure mauve 6’10’’
7. Los 8’53’’
8. Sol (2) 7’08’’
9. Épilogue 2’337’’
eRRe est un humble hommage à tous ces gens, ces artistes qui laissent des traces sur lesquelles nos vagues se forment.
2020
1. . eRRe 7’42’’
2. Éclipse 6’05’’
3. CC#64 6’15’’
4. H 6’40’’
5. Om 7’10’’
6. l’écho d’un héros 8’47’’
7. . eRRé 8’33’’
eRRe est un humble hommage à tous ces gens, ces artistes qui laissent des traces sur lesquelles nos vagues se forment.
2019
1. im 3’43’’
2. Corrie d’or 5’32’’
3. r.v. 4’18’’
4. rond-point 9’00’’
5. nuitée 6’50’’
6. pleine lune 5’28’’
7. climare 4’10’’
8. l’égrise 9’30’’
9. mi 3’40’’
2018
Atmosphères inspirées librement de lieux ou situations incluant quelques références à des compositeurs…
- Notre-Dame-du-Mont-Carmel 4’41’’
- Lettre de Salzbourg 5’10’’
- Lettre de Bruxelles 5’24’’
- Lettre de Tumkur 5’38’’
- Lettre de Guy 6’00’’
- Lettre de Leipzeig 3’38’’
- Lettre de Schoenberg 3’12’’
- Lettre de Reykjavik 6’06’’
- Lettre de ma mère 5’50’’
- Lettre de l’Islande 5’54’’
- Lettre de Saguenay 3’06’’
disponible en écoute ou téléchargement
Klangfarben est le terme utilisé par le compositeur autrichien Arnold Schoenberg (1874-1951) qui désigne une façon bien singulière de «colorer» une mélodie par l’échange et le partage de notes entre les instruments. Sa technique de Klanfarbenmelodie est une signature que l’on retrouvera abondamment en ses compositions.
Pour la réalisation de ce projet, je me suis inspiré de sa technique et l’ai librement adaptée à l’idée de colorer une partition, une musique complète. J’ai donc écris une partition qui peut fort bien se lire à plusieurs types d’instruments et qui servira de canevas à la mise en contexte de cette technique.
Par la suite, j’ai lancé l’invitation à quelques interprètes en les incitant à prendre certaines libertés ça et là de manière à peaufiner leur propre teinte.
Lors de l’exécution, j’ai ajouté des traitements en direct par support informatique, de manière à modifier le son produit et conséquemment parfois la manière de jouer ou de ressentir le discours, voire l’échange entre l’interprète et son double. La partition est rédigée en notation conventionnelle et, lors de l’exécution, un enregistrement est réalisé sur le vif et rediffusé à un moment clé pour ainsi créer un double, voire un écho de l’interprète sur lequel le discours se poursuit.
Il en résulte une musique qui partage un chemin identique, dont le contour est parsemé d’instants et vocabulaires reflétant la signature de chaque interprète.
Merci aux musiciens qui ont contribué à la personnification de cette idée, au Conservatoire de musique de Trois-Rivières pour son soutien logistique et ses commodités ainsi qu’au Conseil des arts et des lettres du Québec pour son soutien financier dans le cadre du programme d’aide aux artistes issu de l’entente de partenariat territorial en lien avec la collectivité de la Mauricie.
Les musiciens: Geneviève Savoie, voix et flûte; Philippe Bournival, accordéon; Caroline Doucet, violon; Denis Doucet, clarinette; Antoine Bareil, violon; Francine Dufour, violon et Denis Dion à la guitare et traitements numériques.
C’est souvent par cette porte que l’idée prend forme. Sous le poids de la page blanche le créateur tente à faire ressortir les indices d’une marche qui donneront du sens en son propos. Nous cherchons l’idée, le chemin et parmi ces innombrables demeure l’essence de ce que l’on souhaite faire résonner. Le pourquoi, le but.
Mon intention ici est de mettre l’informatique en scène, au service de l’interprète. Un geste - un écho. En conséquence, j’ai voulu une proposition musicale ouverte et, par conséquent, ai donc opté pour une partition de notation graphique laissant certaines libertés à l’interprète mais dont les contours mélodique, rythmique et temporel sont clairement illustrés. Lors de l’exécution, j’ai ajouté des traitements en direct qui permettent de créer des ambiances et univers sonores conséquents du jeu de l’interprète. Au moment de l’exécution, un enregistrement est réalisé et rediffusé à un moment clé de manière à créer un double, voire un écho de l’interprète sur lequel le discours se poursuit.
Merci aux musiciens qui ont contribué à la personnification de cette idée, au Conservatoire de musique de Trois-Rivières pour son soutien logistique et ses commodités ainsi qu’au Conseil des arts et des lettres du Québec pour son soutien financier dans le cadre du programme d’aide aux artistes issu de l’entente de partenariat territorial en lien avec la collectivité de la Mauricie.
Les musiciens: Antoine Bareil, violon; Philippe Bournival, accordéon et flûte de pan; Denis Doucet, clarinette basse; Caroline Doucet, violon; Geneviève Savoie, voix et flûte et Denis Dion à la guitare et traitements numériques.
• Virevent 3:12
• Roi de personne 4:46
• Berce l’heure 3:20
• Inspecteur 4:55
• Ainsi 3:57
• Cherche trouve 4:45
• Faux numéro 3:55
• à la piscine 3:27
• In situ 4:11
• Envolées des chapelles 4:10
• Quelque part 3:26
• Elle(s) 4:10
• Comme un reflet 5:50
• Sans réponses 4:52
Promenades
pour piano, traitement numérique et fichier sonore
I. sous les saules
II. sous les érables
III. sous les chênes
IV. sous les ormes
V. sous les hêtres
VI. sous l’eau
L’enfance des autres
pour piano et fichier sonore
I. lieux étrangers
II. Colin-maillard
III. un certain bonheur
IV. l’événement-rêver-l’événement
V. un cheval de bois
VI. croquemitaine
VII. l’enfant dort
VIII. le poète
2017
• Für… 4:44
• Ricercare 3:56
• Pixis 5:21
• Daisy 4:32
• Le cahier d’école 5:47
• Sylvia 5:34
• Odessa 4:26
• Le carillon des mots 3:41
• Lorca 6:40
• Dead End 4:19
• Cordier 4:42
• S.o.s. 5:08
• Boîte retrouvée 1:50
disponible en écoute ou téléchargement
• 6:05 4:06
• Clicking 3:13
• Moondog 3:46
• Nightnight 4:46
• Humming with John-Cage 3:35
• Nu Turn 3:16
• Whispering ‘O 5:02
• Moonlight 4:14
1. Mémoires 5’00’’
Jacques Languirand
2. Voix multiples 4’50’’
Laure Waridel
3. Ainsi 5’31’’
Jacques Parizeau
4. En scène 6’25’’
Pierre Falardeau
5. en souvenirs 5’20’’
Jean Duceppe
6. En temps 3’50’’
Pierre Bourgault
7. Aimer 6’20’’
Lise Payette
Cette idée musicale est née du désir de mettre en résonances des gens qui ont et qui toujours, portent un espoir infatigable en l’humanité. Ils sont de nature simple et partagent une conviction et un enthousiasme qui, personnellement, m’émeut.
Ils partagent tous une chose rare et unique… voire le don de soi au service de la collectivité. Ils sont en quelque part mes héros et mes sources d’inspirations en des moments où certains tremblements nous font perdre la vision d’un monde vibrant au diapason de l’ensemble.
Grace à eux, à leurs gestes, à leurs mots, à leurs efforts, à leurs luttes, j’arrive à comprendre qu’il n’y a pas de petits pas.
This musical idea sprang from the desire to put into resonances people who have and who always bear tireless hope in humanity. They are simple in nature and share a conviction and enthusiasm that deeply moves me.
They all share a rare and unique thing ... that is the gift of self in the service of the community. They are somewhere my heroes and sources of inspiration at times when the trembling make us lose the vision of a vibrant world in tune with the whole.
Thanks to them, to their gestures. I may then, understand that there are no small steps.
Denis Dion, April 2017
Madame Câlin 7’44’’
Monsieur Vermeille 7’56’’
Madame Fricotte 9’16’’
Monsieur Frifouche 9’56’’
Madame Lune 8’36’’
Demoiselle Lou 8’55’’
Mister M 8’36’’
Il y a de ces petites histoires, toutes simples, qui prennent vie et couleur au détour de l’agenda. Elles nous rappellent parfois un calendrier, une odeur de sac d’écolier ou un rire amusé. Le temps passe il est vrai, mais n’est certes pas voleur. Ainsi les souvenirs et pensées se bousculent au diapason du suivant. Ainsi restons nous spectateur étonné d’un éternel miracle qui prend racine de la vie elle-même, manifeste et véritable. Le «nous» serre un peu les dents et ouvre les yeux sur ce qui surprend en tant et tant de temps. Si court et pourtant éternel.
À ceux et celles qui arrivent, nous levons le drapeau sans retenue et espérons que leur devenir reste bien ancré dans ce qu’il y a de plus sincères en eux. Espérons du temps qu’il en porte sagesse pour que chaque prénom invente un chant nouveau.
Ces musiques sont nées de prénoms, desquels je me suis librement inspirés en y colorant quelques rythmes et mélodies. J’ai débuté avec l’image intérieure, l’émotion perçue que j’ai de chacun ou encore, toujours près d’eux, des gens qui en portent fièrement l’aventure.
Aux détours de mes bavardages j’ai eu le plaisir d’y glisser des contributions qui ont rendu à ces histoires, une véritable signature. Merci à Sylvie pour Madame Câlin, Geneviève (la mère de Lou) pour Demoiselle Lou et Marton pour quelques traces de percussions (MIDI) que j’ai utilisé pour m’amuser autour de Mister M.
Ainsi, il me reste à vous souhaitez une belle écoute en espérant que mes rêveries sauront rappeler en votre souvenir quelques instants rappelant le plus petit que soi…
juin 2017.
2013
Sarajevo
par Robert Lemay
Quintette pour saxophones et piano
par Bruce Mather
Jeux de givre
par Denis Dion
Quatuor Élégie
par Guy Lacour
Quatuor : Rondeau final
par Guy Lacour
2006
2005
Il y a des choses qui naissent à la croisée des chemins. J’y vois ce lieu comme un terrain propice à l’exploration, l’expérimentation le tout sur une note de plaisir et pourquoi pas un brin de fantaisie. Mon histoire commence ici avec des œuvres, des passions et des gens. Nous nous sommes retrouvés à cette croisée autour de l’œuvre de Robert Schumann Scènes de la forêt et y avons tous et chacun tissé quelques fantaisies.
La première est sous la signature du compositeur Gilles Bellemare. Il nous invite dans des lieux étrangers où le lyrisme et les riches sonorités parfument une forêt parfois calme, parfois menaçante.
Pour Denis Dion c’est un univers tantôt mystique, souvent mystérieux mais toujours en intimité avec la forêt. L’emploi de la lutherie informatique nuance ses promenades de couleurs et de sonorités envoutantes, les fichiers audio et le traitement électroacoustique ajoutent à cet espace imagé une teinte toute particulière à «l’écoute» du piano.
Avec ces musiques intercalées à l’œuvre de Schumann, j’ai l’impression que nous nous sommes effectivement retrouvés à cette croisée, comme si le temps ne vieillissait pas comme suspendu. C’est un «quelque part» d’une résonance unique qui, je l’espère, saura vous surprendre et vous permettre de marcher à votre tour sur le chemin menant à cette croisée.
Dans l’instant, je vous souhaite une belle écoute...
It so happens that sometimes things are born at a crossroads. Such a place I can imagine as a ground-plot where you may explore and experiment, always with a certain amount of pleasure and even, why not, some fantasy as well. Today my story begins right here where the two roads converge, dealing with works passions and people. It is indeed through Shumann’s Waldszenen that we traversed each other’s byway, and that each one of us has discovered his particular way to weave into it some fantasy of his own.
The first one is by Gilles Bellemare, the composer. By accompanying him, an invitation awaits to visit exotic locations where peculiar scents of lyricism as well as rich sonorities perfume a forest which reveals itself to be sometimes calm, sometimes threatening.
With Denis Dion, the forest may at one moment appear mystical, at another even mysterious, but always it is in close connection with the subject at hand. His use of data processing tinges Promenades with a hint of light and shade, blended with bewitching and captivating sounds. Into this so very vivid forest, audio files and processing add to the particularly captivating colour of this piano listening experience.
With this different music intertwined with each other, I truly get the feeling that we have met at a special crossroads, each one of us, as if time could never age it, as if time remained forever suspended. It isthis unique somewhere, a somewhere bearing a special connotation and distinctive sound, that we offer you today, hoping that it will not only astound you, but allow you, in turn, to walk on your way to this very crossroads.
For now, I only ask that you enjoy this unique listening experience…
Scènes d’enfance réunit trois oeuvres sur un même thème soit celui du monde imaginaire de l’enfant. Les trois titres que je vous propose sont liés par une route qui porte en son pas un souffle unique. Schumann, Rea et Dion forment un tout et s’unissent dans cette résonance.
L’originalité de ce disque consiste à intercaler ces trois œuvres pour offrir une écoute particulière qui, par ricochet, nous fait voyager librement dans le temps. L’œuvre de départ, Scènes d’enfants op. 15 de Robert Schumann, a inspiré de façon différente les deux compositeurs canadiens John Rea et Denis Dion.
John Rea en fit une suite de 21 variations transformelles écrites à partir du cycle de Shumann. De pair, le compo- siteur s’amuse également à souffler la signature de différents compositeurs et collègues de manière à «sortir du cadre» et ainsi rejoindre, dans l’invisible, la pensée et le geste du peintre Diego Velasquez via son chef-d’œuvre Las Meninas. L’œuvre a été composée en 1991 et est écrite pour piano.
À ma demande Denis Dion a lui aussi revisité l’œuvre de Schumann et, selon ses dires, a priorisé l’aspect poétique, voire littéraire des sous-titres inscrits aux différentes sections de l’opus 15.
Dans L’enfance des autres le compositeur propose une vision poétique en laquelle le piano et les sons électroacoustiques s’amalgament naturellement.
Ces 42 miniatures, imbriquées les unes aux autres, re- créent, selon moi, une œuvre d’une unité et force poétique évocatrice qu’il me fait plaisir de partager avec vous.
Je vous souhaite une belle écoute...
2003
Les musiciens
Nathalie Teevin, harpe
Dominique Bertrand, chant harmonique, shakuhashi, flûtes et percussion
James C. Lebens, didjeridu et trombone
Denis Dion, traitements électroacoustique
Le projet Rencontres... est né d’une amicale entre quatre musiciens. Une amicale où les mots nous auront servi d’appât laissant peu à
peu place aux instruments. Nous nous sommes réunis en studio avec rien d’autre en tête que de profiter de ces moments pour découvrir, échanger et partager via l’univers du sonore. Chacun invitant l’autre à participer aux contours d’une mélodie, suivre une pulsation au détour d’un rythme bref s’harmoniser à l’intérieur d’une nature sonore créée sur le vif.
Le désir se concrétisa peu à peu si bien que le IIe Festival de Musique Créative fut un tremplin d’accueil fort séduisant.
Ce disque compact vous propose une sélection de pièces musicales créées pendant le Festival. Il s’agit ici d’un enregistrement concert en direct fait à l’Anglicane de Lévis les 4 et 5 octobre 1996. Comme il se doit, sur ce disque vous entendrez probablement quelques bruits de
chaise, sans doute de légers toussotements et que s’ai-je encore. Mais, dans tous les cas nous ne les avons cherchés ni chassés
Suite au concert nous avons invité le public à participer à une improvisation collective dirigée par Dominique Bertrand.Tous étaient invités à participer, à échanger et à découvrir le lien discret entre l’écoute et la communication dans l’intouchable qu’est le sonore.Vous entendrez un extrait du résultat de cette improvisation collective en la plage 11 du disque.
disponible en écoute ou téléchargement
Nous 9’36
Cities From Above 11’03
Time Through History 7’29
Ici / I See 6’32
2014
2012